Vendredi 23 novembre 2012 à 1:12

Rhapsody

« Votre vie ne tient qu'à un fil, et ses milliers d'extensions »

  

Voici un texte empli de fautes certaines. Mais je ne tiens pas à le relire. C'est en 10 minutes que j'ai vomi ces pensées sur mon ordinateur, sous l'impulsion d'une réclusion sentimentale. Lira qui désirera. Comprendrons ceux qui veulent, et donneront le sens désiré à ces inepsies peut-être. Peu importe. Et pardonnez mon massacre de la langue Française, après tout, je crois que nous sommes au delà d'une simple considération orthographico-grammaticale.

  

http://adulith.cowblog.fr/images/spiderbyyaminameslind5e0930-copie-1.jpg(Auteur)

 

Drôle d'expression que celle-ci: « Ta vie ne tient qu'à un fil ». Lorsque j'étais encore un jeune enfant, j'expliquais la vie d'une manière bien simple.

« Tu vois, la vie, c'est comme un long fil sur lequel nous marchons. Certains le suivent facilement, se tenant droit, avec grâce. D'autres prennent des déviations, mais finissent par revenir dessus. Et certains tombent. »


Jamais cette idée n'a changé pour moi. Mais mon esprit en maturant s'est complexifié, et ses théories aussi... Pourtant, loin de moi l'idée qu'un jour j'en arrivasse à un tel amas de routes entrecroisées et de chemins sans fond me laissant dans le doute.

  


La vie est une longue route, avec ses milliers de bifurcations, qui à chaque mètre bifurquent à nouveau vers de nouvelles voies. Je suis au centre de ces chemins sans fins. A chacun de mes pas, la vérité me frappe. Je prend conscience.

Chaque pas m'amène inexorablement vers une seule route. Là m'attend la grand contrôleuse, l'arachnée sublime, qui tisse chacune de ces voies et se délécte de la souffrance de chacun de nos malheureux choix. Depuis le début elle m'amène vers elle... Oh oui, j'ai le choix. Devenir artiste, vivre sous un pont, fuir la réalité, écrire, aimer, marcher, tuer, penser. Oui ma route est libre... Mais mon esprit est marqué de chacun de ses astucieux tissage. Que de belles confrontations à l'immonde système que je contemple sous mes yeux... Son tissage n'est pas impartiale pour le tracé de ma route. Non, je ne lui échapperai pas...

Sur ma route, elle me guide. « Ne sois pas timide mon enfant, succombe à tes idées les plus profondes, admire les immondices autour de toi. Viens, regarde ce joli chemin que j'ai crée spécialement pour toi » … Je vais de déceptions en déceptions. Haïssant tel ou tel aspect, mon esprit en garde souvenir. Je change alors de fil, et ma route prend un nouveau chemin. Sur celui-ci, lourd de mes nombreuses expériences, de nouveau stimuli se dévoilent. Et ma route se trace.

Sur la voie de l'incompréhension, du dégoût humain, du recul, du retrait, de la haine d'autrui, de nihilisme, d'une vie sans espoir. Je cherche la moindre once de beauté, mais lorsque je la perçois, la belle Arachnée m'empoisonne, et m'ouvre à nouveau les yeux sur la finalité de la chose, et la stupidité de chaque acte.

Me voici désabusé... Me voici comprenant... Et la voilà, la sublime et radieuse. Attendant qu'enfin je me jette dans sa gueule. Au bout de tout son vil tissage, sa gueule se tend... Elle sait que je ne provoquerai pas ma chute. Elle sait que je continuerai de marcher sur ces routes empoisonnées. Mais elle ne cesse de se nourrir de mon désespoir... Elle fait de moi le misanthrope que j'ai toujours refusé d'être. Aimant, admireux de la beauté fondamentale de l'Homme. Et déçu par tous.

Je parviens à être heureux. Mais à jamais mon esprit est sali de cette noirceur immonde. J'en viens à penser que le suicide de l'un n'est pas une faute si grave. J'en viens à penser que la vie n'a de sens que dans l'expérimentation. J'en viens à penser hors de toutes barrières.

  

N'est-ce pas ironique ?

Sentir que l'apothéose de sa liberté se trouve dans la croyance en rien autre que la vie biologique, la physique, les lois de la création qui ont fait de l'homme une créature capable de se questionner sur le fondement même de son existence, pour finir par en déduire qu'il n'y a que dans la mortalité qu'une vie trouve son sens. Que tout ce qui l'entoure n'est qu'un mirage malsain et destructeur. Qu'enfin même il n'y a d'espoir que si l'on se ment à soi-même.

C'est ainsi que je continue. La mort m'attend. Qu'elle aille se faire foutre. Vie de non-sens. Qu'elle aille se faire foutre. Jouons de la folie, de l'expérimentation sensorielles. Cherchons la beauté. Le mal environnant ? Qu'il aille se faire foutre. Le bonheur ? Mensonge dans la bouche de tous. Vivre un instant de folie, qu'il soit dans l'ivresse, dans la sexualité, la lecture, l'enrichissement culturel, la violence, voilà la seule source de vie.

Le sens de la vie ne se trouve qu'au fond de chacun. Mon sens de la vie me dirige inexorablement vers la mort ; à qui je fais un grand doigt d'honneur, et rend un hommage magnifique. Sans elle je n'aurai pas le courage de vivre. Sans elle, ces écrits n'existeraient surement pas...  

  

Now Listening ♪ : Les Discrets - Linceul d'hiver

Dimanche 4 mars 2012 à 11:21

Diminiuendo

"Dans l'ombre, gisait insolente,
entourée d'une moiteur decadente,
l'arôme austère de ma confusion.
Peinte sur une toile ton sur ton,
La folie me pousse dans un coin.
Je me dois d'affronter mon destin,
C'est la tête prise dans un étau
qu'elle me fera avaler chacun de mes mots." 


 

 C'est une tempête infernale qui en l'Homme déferle.

  

Les Sentiments, telles de puissantes entités machiavéliques, s'emparent de chacun.

Les plus faibles se voient dévorés.
Les instables, rongées par celles-ci, s'enfonceront dans les méandres de la folie.
Les plus clairvoyant les observeront avec recul, tentant de les contrôler.
Tandis que les autres victimes ne feront que les fuir tout au long de leur vie.

Le monde humain n'est plus celui de la sentimentalité. Un retour à la bestialité s'est imposé.
Pourtant ils persistent.

Nous guidant vers les abysses, lentement.

Et dans leur fourberie, l'incompréhension nous guette; Un même Sentiment nous mène parfois à la colère, parfois à la joie.

 

Mais au coeur même du Maelström, lorsqu'enfin nous sommes capables de les percevoir, les distinguer, les isoler; l'horrible vérité se dresse devant nous.

 

Il est là, sur son trône, glorieux, majestueux, sublime...

L'Ego se dresse face à l'Homme, Son propre reflet, sa propre personne.

Il est le maître. Il possède. Il règne.
Les émotions sont ses jouets, les sentiments ses plus fidèles vassaux.
Il est le grand manipulateur.

"Je Veux", affirme t-il. Objet, Pensée, Âme. Sans distinction.
Et si dans sa folie, l'Homme ose contredire son Ego, sa perte est assurée,

Le Maelström s'épaissit, et les entrailles du pauvre humain se voient disparaître dans cette angoissante boule inconsistante  de sentiments.

...
..
.

L'Homme sombre. 

 


A moins de s'imposer. Face à son égoïsme déclarer :

"Non"

.

C'est là la plus lourde décision pour les esclaves de leur propre être.
Se lever, et sachant que les répercussions seront lourdes, se battre.
Se battre contre soi-même.
Pour nous, afin de profiter du monde.
Pour autrui, afin de leur laisser leur liberté, leur beauté.

Le monde n'est pas le plus beau entre nos mains, c'est libre qu'il nous offre toute sa beauté.
Il est du devoir de celui qui souffre, de s'échapper du Maelström, vers les cieux.

Et d'admirer enfin le monde d'un oeil différent.
Plus serein.
Libre.

Magnifique.

 

"Déporté malgré moi vers la véhémence,
la déchéance et l'indifférence,
Jusqu'au tréfonds de ce monde ci-bas,
me voilà entraîné dans les bras de mon trépas." 



Now Listening ♪ : Obscurcis Romancia - In Memoriam

Mercredi 2 février 2011 à 13:01

Concerto



Trouvez-vous un Bon casque.
Des enceintes avec un son parfait.
Tout ce que vous voulez, mais qui donne un son profond.

Installez-vous dans un endroit calme.
Reposez-vous.
Profitez.

Simplicité.
Profondeur.
Beauté.

Cette musique est Sublime.







The god of man is a failure
Our fortress is burning against the grain of the shattered sky
Charred birds escape from the ruins and return as cascading blood
Dying bloodbirds pooling, feeding the flood
The god of man is a failure
And all of our shadows are ashes against the grain






Cette musique est en deux parties comme vous pouvez le voir. Il faut lire les deux à la suite. Il existe une troisième partie, mais à ne pas mettre entre toutes les mains. Trop peu de gens sauront apprécier cette partie expérimentale.

Le Metal est tout de même si Beau parfois.
Pas besoin de connaître 50 gammes, d'avoir une technique plus impressive que tel ou tel guitariste. La musique ce n'est pas ça, et ceux qui ont cette vision du Metal uniquement sont bien pauvres. Ils passeront à côté de choses profondes, bien que pauvres en "Technique" ... Bref ~

~ Appréciez ~

Samedi 30 octobre 2010 à 2:57

Rhapsody

 « Douce Nature, Profonde désillusion, Ode à la Misanthropie »

http://adulith.cowblog.fr/images/3578914142426476861581150225943953328741n.jpg
(Picture Unrelated, because, I mean, It's fuckin' me !)

L'incompréhension suis les hommes toute leur vie, à plus ou moins grande échelle, et d'ailleurs, beaucoup ne s'essayeront même pas à poser un pied sur la première marche. Des tas de chairs, allant et venant, avançant sans savoir pourquoi, ne se rendant même pas compte de ce qu'ils sont, cherchant la puissance, le pouvoir et l'argent, alors même qu'en eux ils possèdent bien plus que tout cela, et que le monde gravite déjà autour d'eux.

Et lorsque, par chance, un esprit s'éveille à la compréhension, ou du moins s'y essaye, très rapidement il se trouve confronté à une infinités de réflexions pour chaque notion qu'il cherche à appréhender. Et ne s'en lassera pas… Mais, qui tente de comprendre, s'éveille aussi à la solitude.

L'enfant né seul, homme et donc libre, puis à la rencontre d'autrui, se questionne, comprend, et retourne à la solitude… d'une autre manière. Voilà ce que va illustrer la suivante histoire.

~ 1 ~

En ce matin d'hiver, un jeune garçon contemple le monde. Assis sur une pierre, à l'orée de la forêt, il observe la nature. Caché sous un arbre, emmitouflé, roulé dans une couverture, il admire le spectacle. Tout est silence, sérénité, la vie suit son cours sans que rien ne vienne troubler son équilibre. Seul le bruit du ruisseau à ses pieds, presque étouffé par la glace, fait entendre sa voix. La neige elle, légère et paresseuse, ne dit mot, tout comme le vent, absent aujourd'hui.
Dans ce décor presque immobile, imperturbable, quelques animaux se baladent. De petites fourmis tentent de boucher l'entrée de leur palais, afin d'y préserver la chaleur, quelques araignées attendent, immobiles, qu'enfin soit pris au piège le solitaire moustique qui les narguent depuis des heures. Un oiseau, derrière le ruisseau se pose. Pelage jaune et crête bleu, il cherche en vain un insecte pour se remplir l'estomac. Pas de chance pour lui, celui qui narguait les dames Arachnées s'est fait rouler, l'acide à présent coule en lui.

Et l'enfant voit ce qui se passe sous ses yeux, le temps avance, il n'y peux rien, la nature change, parcequ'elle en a ainsi decidé. Mais, être passif ne peux lui convenir, il se sent d'humeur à agir, à faire bouger ce petit monde. C'est donc de sa petite main innocente qu'il s'empare de la pierre la plus poche, pour la lancer au fond du ruisseau. Plouf! Une déflagration, l'eau se trouble, puis, retrouve son calme, et au fond, la pierre git. A présent immobile, elle vivra sa vie au fond de l'eau, à moins qu'un courant plus fort ne l'emporte, ce qui semble bien improbable.

Mais, le petit homme ne semble pas se réjouir d'un tel sort pour cette pierre. Il se sent étrangement coupable.

« C'est de ma faute, c'est moi qui ai mis cette pierre là … »

~ 2 ~

Sa voix résonna dans la forêt, provoquant l'agitation de quelques oisillons en phase migratoire. Il était troublé. D'un simple lancer de pierre, un tas de questions lui vinrent rapidement à l'esprit.

« Les animaux, eux, il ne lancent pas de cailloux comme ça, ils marchent dessus et les font tomber, par erreur, ou alors, ils le poussent pour faire des barrage, ou alors pour quelque chose… Moi, j'ai fait ça… Pourquoi? J'en avais envie… »

Rare sont les êtres qui se rendent compte de leur possibilités, du fait qu'ils soient conscient. Encore plus rares sont ceux qui le découvrent étant enfant. En l'occurrence, le gamin avait beau s'en rendre compte, son jeune âge ne lui permettait pas de l'expliquer avec assurance. Ainsi il se recroquevilla, le menton posé sur ses genoux, les yeux fixant la pierre, et les bras enlaçant ses jambes.

« Je suis diffèrent de tout ces beaux animaux, ils me rendent joyeux, mais… J'ai l'impression que ce sont des robots. Ils ne font jamais autre chose que manger, dormir, ou faire ce que chaque espèce doit faire. Les castors font des barrages, les araignées font des toiles, les scarabées poussent de petites boulettes. C'est simple et beau, mais ils doivent tellement s'ennuyer ! Quoi que, il n'en ont pas l'air… Je n'y comprend rien ! J'ai l'impression d'être le seul à me poser des questions dans cette forêt ! »

Son regard se tourna vers ses pieds, il avait un peu froid et son corps tremblait. La neige tombait un peu plus fort et le vent soufflait doucement. Et bientôt, s'il ne bougeait pas, il finirait en boule de neige. Tentant de se réchauffer sous sa couverture devenue blanche, il se frotta les mains et souffla dessus. D'autres questions lui parcouraient l'esprit. Ce corps qui était le sien, comment se faisait-il qu'il puisse tout faire. Grâce à ses pieds et à l'équilibre, il pouvait marcher debout, sans tomber. Il pouvait parler grâce à ce qu'il y avait dans sa gorge, voilà ce que lui avaient appris son professeur. Et ses mains qu'il tentait de réchauffer, pourquoi lui faisaient t-elles tant de mal? Pourquoi, alors qu'il faisait froid, avait-il l'impression de se brûler? On appelle ça les sensations se dit-il; Sentir, toucher, voir, entendre, goûter… Il leva la tête et observa les petits poissons qui tentaient tant bien que mal de remonter la rivière.

« Mais les animaux eux aussi ont des sensations, à plus ou moins haut degré par rapport à nous, et justement parfois, il voient, sentent, ou entendent mieux. Qu'à l'homme de si spéciale… On peut penser… on fait un peu ce qu'on veut… on fabrique plein de choses que les animaux n'ont pas, des choses qui ne nous servent même pas en fait… On est… Libre? »

Qu'il était difficile d'entrevoir cette notion de liberté pour quelqu'un qui ne savait encore même pas que dans quelques années il devrait avancer seul, comme il le veut. Pourtant, cet enfant avait déjà fait un pas phénoménale dans l'échelle de la compréhension, et déjà, il était conscient de sa totale liberté, que lui offrait son corps et son esprit. Il était homme, et il surpassait les autres êtres vivants. Tout cela lui semblait si magique. Il avait l'impression d'être dans une autre dimension, et la réalité lui semblait déjà bien loin… Cela ne le gênait pas, et il continua de s'enfoncer dans les méandres de la réflexion.

« Je suis dans un monde ou il n'y as pas de limites en fin de compte, je peux rêver ce que je veux, penser ce que je veux. Si cela se trouve, je peux même contrôler ce que je veux. J'ai imaginé des milliers d'histoires avec des pirates, des magiciens, des héros. Pourtant, les animaux normaux peuvent le faire aussi dans leur rêve, seulement, comme il ne savent pas qui ils sont, ça ne leur donne pas envie de se poser des questions… Jamais je n'aurai imaginé pouvoir me rendre compte de ça. L'homme c'est super en fait, on peut TOUT faire, et vivre même en regardant pendant des heures un super décor, parce que l'on peux y trouver toutes sortes de choses, penser à pleins de trucs et tout ça. On peux inventer des centaines de choses, contrôler le monde… Peut-ètre d'ailleurs que c'est moi qui contrôle le monde, je sais que je suis là, parce que c'est moi qui le pense, mais quand j'apprend des trucs, c'est aussi par moi que ça passe, tout ce que j'entend, tout ce que je vois, c'est peut-ètre moi qui l'invente. Je suis peut-être plus sur d'exister que tout ça autour de moi… »

L'enfant avait abordé Descartes et sa théorie du Cogito, sans même l'avoir étudié, et sans pouvoir d'ailleurs l'expliquer avec de bons mots. Mais la pensée lui avait traversé l'esprit, et à présent, plus rien ne pouvait le sortir de son intense méditation. Ou du moins, rien de Naturel.

« ADRIEN !! »

~ 3 ~

Horrible voix s'il en est. Celle de la mère qui hurle sur son enfant, disparu depuis des heures. Adrien se leva, laissa sa couverture et couru vers la voix qui l'appellait, sans même se poser plus de questions. Arrivé à destination, il eut droit à un sermon de plusieurs heures, un souper bien fade par rapport aux sensations de la journée, et à une nuit ou il trouva difficilement le sommeil.

Le lendemain, l'école l'appelait, et il dût se lever sans poser de questions, partir à la rencontre de ses camarades et professeurs…

Quelle désagréable journée ce fut. Il resta longtemps seul, à se poser sans cesse questions sur questions, et à tenter d'y répondre lui-même; L'homme est merveilleux, l'homme est magnifique. Malheureusement, toutes ses pensées ne correspondaient absolument pas avec le spectacle qu'il avait sous les yeux. Il voyait ses jeunes compagnons de classe se chamailler, courir et hurler, manger leur goûter. Ils faisaient n'importe quoi, mais ils ne comprenaient pas. Lui, était le seul à s'en rendre compte, et cela l'attristait. Ses professeurs ne lui furent pas non plus d'un grand secours, c'était des gens bien, ils nous apprennent plein des choses, mais certains donnent l'impression de ne pas aimer leur vie…

Il n'aimait pas la sienne non plus à vrai dire. Il était seul, personne ne le comprenait. On l'aimait bien oui, mais ce n'était qu'une question d'attrait physique, ou alors d'aisance sociale. Il se débrouillait toujours pour s'attirer les bonnes grâces des gens. Mais il les détestait, tous des idiots qui ne parlaient que des gens à la télé, ou des choses qu'il entendaient, tous avec les mêmes idées et les mêmes modèles….

Une masse de potentiel gâché…

~ 4 ~

Puis les années passèrent. Adrien grandit, se cultiva évolua toujours plus. Jusqu'à aujourd'hui. En plus de son dégout pour les hommes de la société, il eut une enfance légèrement mouvementée. Et, bien qu'en marge de la société, il choisit de l'étudier pour mieux la comprendre. Si il est une chose qu'Adrien aime, c'est bien l'homme. L'homme en son fondement, l'homme dans ses possibilités, l'homme dans sa propre beauté, et celle qu'il lui est possible d'admirer. Il aime aussi les mots, même si, comme vous pouvez le remarquer, lorsque trop d'idées lui viennent à l'esprit, tout devient fouillis, difficile à saisir, et il espère fortement que vous ne lui en voudrez pas, si déjà vous avez eu le courage de lire jusqu'ici. La philosophie l'intéresse fortement, mais elle reste une recherche de la vérité constante, et personnelle, pas quelque chose qu'il désirerait étudier académiquement.

Il étudiera la psychologie, science de l'esprit humain, durant, cinq, ou peut-être neuf années. Car il en est certain, rien d'autre ne lui aurait convenu aussi bien qu'étudier ce qu'il cherche à comprendre depuis tant d'années.

Mais il n'en reste pas moins un philanthrope solitaire, un heureux, libre et généreux être, qui pourtant hais vivement cette masse grouillante d'hommes-pantins de cette société actuelle.



Now Listening  : X-fusion - Last Breath

Samedi 30 octobre 2010 à 2:44

Sforzando

 ♤

..Mais offrez-moi les pleins droits sur le mien, car enfin je ne cautionne pas l'esprit commun.

( Deviantart : Iselen )
http://adulith.cowblog.fr/images/HateYouToday.jpg  
 

J'avais écrit de nombreuses lignes à propos de l'Amour unique, cet amour qui n'existe pas, parlé du bonheur, et de tout cela… Mais en me relisant, c'est une toute autre réflexion qui m'est venue en tête. Jamais personne ne le comprendrais… Rares seraient ces personnes. J'essayais de m'adresser à ceux qui tentent en vain de « connaître l'Amour », je voulais les traiter d'idiots car ils avançaient déjà sur de mauvaises bases. Mais je me suis rendu compte de mon erreur. Je tentais déjà de raisonner ceux qui se laissent raisonner par leur précepteur : Le Système…

C
e système que sans cesse je remet en cause. Non pas une quelconque démocratie, monarchie ou un parti de droite ou de gauche, mais ce « Système » humain établi par l'homme moderne, ces habitudes, ces gestes, ces pensées communes, qui n'appartiennent à aucun. Un ramassis de condensé d'hommes… Un système dont très peu parviennent à se sortir, au moins spirituellement… Dés lors que cette étape est passée, il vous faut voir loin au dessus de vous, vous rendre compte de ce qu'est l'homme, admirer le monde, les choses qui vous entourent. Et ça trop peu le voient…

U
ne fois de plus je suis déçu par « L'homo Consommance » (Cette expression n'est pas de moi)… Car je sens et je vois ce dont l'Humain est capable, j'en aperçois les bribes en de nombreux endroits, mais cette idiotie commune me revient sans cesse au visage.

J'emmerde les idiots condescendants, j'emmerde le SMS, j'emmerde les kikoolol, j'emmerde la mode, j'emmerde les beaufs, j'emmerde les poufs, j'emmerde le monde…

Et j'embrasse l'Homme & la Femme dans toute la beauté dont ils sont capables…

Une fois de plus j'écris quelque chose de peu construit, très mal pensé. D'une réflexion sur l'amour, que j'ai tenté de faire ouverte au monde, j'en suis venu à cette colère recurrente. Je ne me suis prouvé qu'une chose à nouveau. Inutile de me pencher vers ce monde qui ne m'appartient pas, je m'enferme dans le mien, et j'avance comme toujours. C'est dans cette solitude de l'esprit que je trouve mon bonheur ~

(Cet Article vient de mon ancien blog)

 ♤

Now Listening ♪ : Licht am Ende unserer Welt - Industriegebiet vs Ellipse

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