Mardi 5 mai 2015 à 0:10

Rhapsody

 

Une petite ballade vespérale dans le calme du village qui m'a vu grandir. Le temps est lourd et la brise légère. Seuls les chats rôdent encore, comme profitant des derniers instants avant l'arrivée de l'orage qui gronde au loin. 
Je me trouve apaisé par le chaos organisé propre à la nature, comme un soulagement serein face à la brutalité de l'organisation chaotique de notre monde humain.

La poésie du monde ambiant semble me revenir peu à peu, comme si elle avait été éclipsée durant ces quelques dernières années. Emporté par l'excés et la folie de la jeunesse, j'avais oublié la contemplation. Celle-ci devenu virtuelle. A rêver d'utopies sur internet, à vivre comme beaucoup trop de ces gens à notre époque, dans un imaginaire partagé.

A rechercher le positif enfoui dans le coeur des homme, accablé de cette masse grouillante de nouvelles déprimantes, heure après heure.

Il m'est difficile de faire face à la violence, et de m'imaginer dans la souffrance d'autrui. Comme si mon empathie excessive se voyait obstruée par mon esprit...

Il n'est plus temps de s'évader. Il me faut reconstruire ma vie, et m'occuper de mon "Moi", qui me semblait jusqu'ici, dans une situation alarmante. Je recherche le calme et la sérénité.

Il me faudra bientôt me confronter de nouveau à cette brutalité matérielle qui compose mon existence. Néanmoins je ne veux pas fuir, mais bien m'accrocher, combattre avec sagacité, sans détruire.

 


Mardi 11 décembre 2012 à 19:27

Rhapsody

Force de l'Âme – Puissance créatrice – Reconstruction.



"Ongoing choices the trials will end
Filter the nonsense and laugh at what's left
Indecision/nonvision what matters taken away

Look at the shell that is you
Empty, fragile, weak
Soon the battle is over
Lost to apathy'"


♠ 

Il est au cœur de cette immense forteresse, un joyau immatériel. Une rareté sublime et unique. Une entité forgée par les fragiles pensées d'humains en proie à d'étranges sentiments. Ce trésor est communément appelé : Amour.

Cet Amour est l'un des plus grands mystère qui se soit présenté à l'humanité. A travers chacun il s'est répandu un jour ou l'autre, sous diverses formes, concepts, approches. Personne ne put jamais en donner une définition plus juste que la sienne propre; quand bien même l'un tenta d'y apporter une théorisation légèrement plus éclairée, accompagnée d'explications purement physiologiques, ses déclinaisons ne cessèrent pas de croître à chaque seconde ou l'Homme ressentait.

Ainsi l'Entité dépend de l'homme, lui-même dépendant de sa création. L'un malmène l'autre. « L'amour nous tue ! C'est un poison ! » dira celui dont le cœur est en peine. « Il faut savoir aimer sans conditions ! » dira celui dont l'esprit se clarifie, mais dont le cœur est en souffrance perpétuel.

Nombreux sont ceux qui se lancèrent à l'assaut de cette grande forteresse intérieure, en quête de compréhension, désireux d'éradiquer cet « Amour » qui ose les malmener. Oh ils y parvinrent! Mais à quel prix? Ce « joyau » magnifique une fois disparu, les conquérants enfin vainqueurs se délectèrent de la victoire. Mais lorsque le bonheur en l'esprit enfin clarifié devient notre compagnon, Il finit alors, de toute sa force créatrice, par reconstruire son compagnon défunt. Voilà l'ex-héros vaincu par l'immortel sentiment... « Brise-moi tant que tu veux » dit l'Amour, tandis qu'il nous empoisonne et nous affecte toujours plus. Nos esprits s'embrument, et à chaque conquête héroïque, l'Amour nous brise toujours plus.

Il faut changer d'approche. Faire face à notre grand compagnon. L'observer. Le réfléchir. Et réagir... Dans cette quête de changement, quelque chose nous frappe. Pourquoi se laisser briser par chacune de nos victoires face à l'Amour? Pourquoi fonder son esprit sur une haine d'autrui, une haine de l'attachement, alors que nous finissons tôt ou tard par croiser à nouveau SA route?

Certes il est simple de penser qu'après avoir piétiné ce joyau empoisonné, une part de la magie s'en est allée, et plus rien alors ne pourrais plus jamais être aussi beau qu'avant. Mais c'est là que les Hommes font fausse route. Il faut trouver la solution ailleurs. Cette « magie » de l'Amour n'existe que pour les esprits innocents, tôt ou tard la confrontation sera douloureuse et, la volatile « magie » s'envolera à jamais. Dès lors, plus personne n'espère, tout le monde imagine d'un œil plus ou moins beau le futur des sentiments, et peu oseront voir le futur amoureux avec émerveillement.

Reconstruire. Reformer. Modifier nos schémas. Cette magie qui s'est envolé, elle vient de nous, c'est nous. A partir de cet instant, il est simple de tout changer. Le bonheur est à portée de main. La réussite amoureuse dépend d'une seule pensée, d'un acharnement pour voir la beauté. Il faut supprimer ce qui nous brise, ce qui nous paraît immonde et désagréable... C'est alors seulement, le sourire aux lèvres, qu'il nous sera possible de défier le grand Joyau de nos âmes. Se tenant dans notre propre forteresse, face à lui, construisant en harmonie, sans se voiler la face, sans le laisser prendre un contrôle malsain: Il faut dicter à son cœur la conduite de nos sentiments. Pour oser espérer le bonheur.

 



Now Listening ♪ : Lost to Apathy - Dark Tranquillity

 

 
 

Vendredi 23 novembre 2012 à 1:12

Rhapsody

« Votre vie ne tient qu'à un fil, et ses milliers d'extensions »

  

Voici un texte empli de fautes certaines. Mais je ne tiens pas à le relire. C'est en 10 minutes que j'ai vomi ces pensées sur mon ordinateur, sous l'impulsion d'une réclusion sentimentale. Lira qui désirera. Comprendrons ceux qui veulent, et donneront le sens désiré à ces inepsies peut-être. Peu importe. Et pardonnez mon massacre de la langue Française, après tout, je crois que nous sommes au delà d'une simple considération orthographico-grammaticale.

  

http://adulith.cowblog.fr/images/spiderbyyaminameslind5e0930-copie-1.jpg(Auteur)

 

Drôle d'expression que celle-ci: « Ta vie ne tient qu'à un fil ». Lorsque j'étais encore un jeune enfant, j'expliquais la vie d'une manière bien simple.

« Tu vois, la vie, c'est comme un long fil sur lequel nous marchons. Certains le suivent facilement, se tenant droit, avec grâce. D'autres prennent des déviations, mais finissent par revenir dessus. Et certains tombent. »


Jamais cette idée n'a changé pour moi. Mais mon esprit en maturant s'est complexifié, et ses théories aussi... Pourtant, loin de moi l'idée qu'un jour j'en arrivasse à un tel amas de routes entrecroisées et de chemins sans fond me laissant dans le doute.

  


La vie est une longue route, avec ses milliers de bifurcations, qui à chaque mètre bifurquent à nouveau vers de nouvelles voies. Je suis au centre de ces chemins sans fins. A chacun de mes pas, la vérité me frappe. Je prend conscience.

Chaque pas m'amène inexorablement vers une seule route. Là m'attend la grand contrôleuse, l'arachnée sublime, qui tisse chacune de ces voies et se délécte de la souffrance de chacun de nos malheureux choix. Depuis le début elle m'amène vers elle... Oh oui, j'ai le choix. Devenir artiste, vivre sous un pont, fuir la réalité, écrire, aimer, marcher, tuer, penser. Oui ma route est libre... Mais mon esprit est marqué de chacun de ses astucieux tissage. Que de belles confrontations à l'immonde système que je contemple sous mes yeux... Son tissage n'est pas impartiale pour le tracé de ma route. Non, je ne lui échapperai pas...

Sur ma route, elle me guide. « Ne sois pas timide mon enfant, succombe à tes idées les plus profondes, admire les immondices autour de toi. Viens, regarde ce joli chemin que j'ai crée spécialement pour toi » … Je vais de déceptions en déceptions. Haïssant tel ou tel aspect, mon esprit en garde souvenir. Je change alors de fil, et ma route prend un nouveau chemin. Sur celui-ci, lourd de mes nombreuses expériences, de nouveau stimuli se dévoilent. Et ma route se trace.

Sur la voie de l'incompréhension, du dégoût humain, du recul, du retrait, de la haine d'autrui, de nihilisme, d'une vie sans espoir. Je cherche la moindre once de beauté, mais lorsque je la perçois, la belle Arachnée m'empoisonne, et m'ouvre à nouveau les yeux sur la finalité de la chose, et la stupidité de chaque acte.

Me voici désabusé... Me voici comprenant... Et la voilà, la sublime et radieuse. Attendant qu'enfin je me jette dans sa gueule. Au bout de tout son vil tissage, sa gueule se tend... Elle sait que je ne provoquerai pas ma chute. Elle sait que je continuerai de marcher sur ces routes empoisonnées. Mais elle ne cesse de se nourrir de mon désespoir... Elle fait de moi le misanthrope que j'ai toujours refusé d'être. Aimant, admireux de la beauté fondamentale de l'Homme. Et déçu par tous.

Je parviens à être heureux. Mais à jamais mon esprit est sali de cette noirceur immonde. J'en viens à penser que le suicide de l'un n'est pas une faute si grave. J'en viens à penser que la vie n'a de sens que dans l'expérimentation. J'en viens à penser hors de toutes barrières.

  

N'est-ce pas ironique ?

Sentir que l'apothéose de sa liberté se trouve dans la croyance en rien autre que la vie biologique, la physique, les lois de la création qui ont fait de l'homme une créature capable de se questionner sur le fondement même de son existence, pour finir par en déduire qu'il n'y a que dans la mortalité qu'une vie trouve son sens. Que tout ce qui l'entoure n'est qu'un mirage malsain et destructeur. Qu'enfin même il n'y a d'espoir que si l'on se ment à soi-même.

C'est ainsi que je continue. La mort m'attend. Qu'elle aille se faire foutre. Vie de non-sens. Qu'elle aille se faire foutre. Jouons de la folie, de l'expérimentation sensorielles. Cherchons la beauté. Le mal environnant ? Qu'il aille se faire foutre. Le bonheur ? Mensonge dans la bouche de tous. Vivre un instant de folie, qu'il soit dans l'ivresse, dans la sexualité, la lecture, l'enrichissement culturel, la violence, voilà la seule source de vie.

Le sens de la vie ne se trouve qu'au fond de chacun. Mon sens de la vie me dirige inexorablement vers la mort ; à qui je fais un grand doigt d'honneur, et rend un hommage magnifique. Sans elle je n'aurai pas le courage de vivre. Sans elle, ces écrits n'existeraient surement pas...  

  

Now Listening ♪ : Les Discrets - Linceul d'hiver

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