Adulith - The Valedictory Elegy Of a Cybernetic Princehttp://adulith.cowblog.frQui n'aime pas lire de longs textes ennuyeux à propos d'un être un peu fou, ne s'aventure pas sur cette page. Stupidités et Réflexions sans fins, Etalage de sa vie privée sur l'Internet, quoi de mieux pour satisfaire quelques Stalker. Mais, il se peut que vous soyez interressé, si par hasard vous appréciez l'extravagance, la découverte, la pensée, la psychologie, le monde, l'esprit, la musique et tout un tas de choses malsaines pour ceux qui ne jurent que par le corps. Enfin bref, c'est un tartinage de ma vie sur un site internet quoi, Bienvenue à qui veux ! ~CowblogfrTue, 13 Jun 2017 12:49:56 +0200180http://adulith.cowblog.fr/une-battaille-interieur-depressive-melancolie-instincts-guerriers-3278172.htmlUne Battaille Intérieur: Dépressive Mélancolie & Instincts Guerriers
I : Dépressive Mélancolie



The sickness of this world is destroying all the dreams
The fools are kings, tearing apart the soul
The race for complication communicate reaction
The lack of heart of men, I grow distant from the core




   Il est difficile d'imaginer un jour n'avoir plus la force. L'envie d'écrire, l'envie de courir, l'envie de créer. Jour après jour, se lever, manger peut-être, et se préparer pour le travail. Revenir chez soi, tenter de se distraire, et s'endormir, péniblement.Où sont donc passé les jours glorieux, les rêves de l'enfance? La découverte du monde, dans ses moindres détails? La simple envie de chercher le bonheur?  

Je ne sais plus...       

Pourtant, les réminiscence de ces âges heureux me hantent, et j'y m'y accroche sans cesse, comme espérant pouvoir les retrouver. Mais, perdu dans le temps, ces souvenirs resteront ce qu'ils sont; d'amères cicatrices.      

L'âge du renouveau est venu. Mais ce n'est pas seul qu'il se présente à moi. Il me faut accepter le futur, vouloir créer dans ce monde qui me débecte. Accepter les tentatives de communication de mon cerveau : Anxiété, Dépression, Colère, Sentiments Complexes... Accepter les défaillances de mon corps qui d'années en années deviens plus lourd à porter.      

Je ne souhaiterai pas à mes ennemis de vivre même une seule nuit de tourment. Entre ces acouphène résonnant de leur écho métallique qui, d'heures en heures vous brisent, et usent de votre précieuse énergie. Ces angoisses existentielles qui vous hantent, incapable de penser aux choses simples de la vie, au plaisir du sommeil dont vous vous languissez tant, trop concentré sur le sens futile de l'existence, entre naissance et mort. Et l'anxiété incontrôlable, cette sensation de perdre pied, de n'être rien d'autre qu'un boule d'Anxiété même, ne pouvant rationaliser des comportement normaux, des ressentis fondés ou non; Tout devient alors insupportable.       

Heureusement, il me reste des amis, rares, mais sur qui je peux compter. Il est difficile dans ce genre de tourbillon infernal, de garder des relations saines avec autrui; L'inconsistance de vos comportements (l'abandon de ceux que vous aimez, par incapacité de vous concentrer sur autre chose que votre propre être en perdition), vos sautes d'humeurs illogiques (un instant vous osez espérer, imaginant alors un futur possible, et vous devenez incontrôlable, comme un chien plus qu'heureux de revoir son maître. Puis la douleur revient vous écrasez, et vous devenez irascible, triste, et s'ensuit l'apathie...), et votre besoin constant de vous plaindre (vous qui croyez en la possibilité d'une guérison par une introspection profonde depuis votre plus tendre enfance, vous voilà pris au piège, incapable de sonder votre propre cerveau, comme prisonnier, avec cette sensation désagréable que quelqu'un serait au commande à votre place, vous n'êtes pas psychotique au point d'y croire, pourtant, cette pensée vous laisse une sensation angoissante qui vous empêche une fois de plus de rationaliser)... Ceux à qui je tiens ont su comprendre ma détresse, et me soutenir, c'est pourquoi j'en suis là, encore capable d'écrire, d'y croire, car j'entrevois toujours la possibilité d'un monde plus serein pour ma personne. Grâce à mon entourage.      

Je leur cache pourtant, à eux et à ma famille, ce mal-être. "Tout va bien", un mensonge ancien, tout le monde le pratique. J'aimerai attendre de sortir la tête de l'eau, de retrouver un peu de sérénité, puis expliquer que tout ira bien. Alors je pourrai les remercier pour tout ce qu'ils m'ont donné.

Mais ce mensonge se destine aussi à ma propre personne: Tout va bien.      

Qu'une maladie mentale sévère ou bénigne me guette, j'ose espérer que tout ira bien. Car je désire toujours avancer, offrir au monde. Qu'il s'agisse de sourires, d'instants partagés, de plaisir donné. J'ai toujours eu des compétences sociales, une certaine facilité à m'inscrire dans des groupes divers, à comprendre autrui.

En définitive, j'ai souffert de ces choses là, trop empathique, j'ai toujours mieux compris les émotions et ressentis que le dialogue même. Incapable de soutenir de quelques mots ceux de mes comparses en peine, j'offrais simplement ma présence, et souffrais en silence avec eux.   

Vivre trop intensément: voilà quel a toujours été mon fardeau.



II : Instincts Guerriers



Remain in what you are, the center of your life
You made it to this point no one can tell you how
You crawled and bled all the way but you were the only one
That was tearing your soul apart, you finally find yourself
By the mouth of the serpent regenerate





     Mais impossible d'en rester là. Et voilà pourquoi j'appose ces quelques lignes sur cette page blanche. J'aurai pu m'étaler encore sur des dizaines de pages, vous expliquer cette descente au coeur du Maelström, et jour après jour, sentir le tourbillon en son coeur m'écraser. Mais la n'est pas ma démarche, j'ai écrit ces courtes lignes pour donner une consistance à ma douleur. Pour me souvenir un jour, doute après doute, que ces ressentis sont bel et bien là. Qu'il existe en mon sein, et que je ne dois pas me battre contre eux, mais épouser ces souffrances, et en faire de nouvelles forces. Les voir disparaître, devenir des composantes de ma nouvelle personne. Un guerrier des temps moderne, engagé pour soi. Que ce soit le sport, l'alimentation, le cadre de vie; retrouver une consistance, une régularité. Bien sûr, ces tourments s'évanouiront pas du jour au jour, et il me faudra faire face, chaque fois qu'il se présentent à moi...

     Cela fait des années que je n'avais pas écrit, tenté d'étaler ma vie sur ce fond blanc. ces mots seront, pour ceux qui me sont proches, un souvenir plus utile que de simples possessions matérielles. Une manière de revivre mes tourments, quand bien même jamais la nouvelle ne leur parvint auparavant. Mais aussi une manière de voir que l'espoir n'a jamais été abandonné, grâce à ma famille, à cette éducation que j'ai eu la chance d'avoir, grâce à mes amis, en qui j'ose croire et qui soulage le poids de cette âme fort lourde.

     Alors j'ose avancer, et c'est dans la souffrance, les mains tremblantes que j'écris ces lignes, mais ce sont elles qui m'aideront aujourd'hui à sortir, courir sous le soleil, hurler face à la pression écrasante de ce monde, et devenir ce guerrier que j'aspire à être.

...
 
     Peut-être écrirai-je à nouveau une nouvelle sur ce Chevalier Allégorique, qui autrefois portait cette "Lourde et Pesante Armure, un bien Veule et Précaire Rempart", se protégeant de tout pour ne pas souffrir, qui devint alors un soldat agile, léger, préférant attaquer la vie à pleine dents, apprendre la stratégie de ses adversaires, plutôt que d'encaisser dangereusement leurs assauts. Aujourd'hui, ce guerrier doit faire face à une incarnation de sa propre personne, et mener un combat harmonieux: Comprendre sa propre stratégie, embrasser ses techniques, et ne pas réduire en cendre cet antagoniste, mais plutôt le rallier à sa cause, car c'est un combat contre lui-même qu'il mène, et la destruction est à proscrire...


Il est l'heure d'engager la Bataille...

     

Now Listening ♪ : Gojira - Vacuity



 
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http://adulith.cowblog.fr/commentaires-3278172.htmlTue, 13 Jun 2017 12:49:00 +0200http://adulith.cowblog.fr/une-battaille-interieur-depressive-melancolie-instincts-guerriers-3278172.html
http://adulith.cowblog.fr/anxieuses-elucubrations-ii-4-mai-2015-21-heures-20-3273182.htmlAnxieuses Elucubrations : II (4 mai 2015, 21 heures 20) 

Une petite ballade vespérale dans le calme du village qui m'a vu grandir. Le temps est lourd et la brise légère. Seuls les chats rôdent encore, comme profitant des derniers instants avant l'arrivée de l'orage qui gronde au loin. 
Je me trouve apaisé par le chaos organisé propre à la nature, comme un soulagement serein face à la brutalité de l'organisation chaotique de notre monde humain.

La poésie du monde ambiant semble me revenir peu à peu, comme si elle avait été éclipsée durant ces quelques dernières années. Emporté par l'excés et la folie de la jeunesse, j'avais oublié la contemplation. Celle-ci devenu virtuelle. A rêver d'utopies sur internet, à vivre comme beaucoup trop de ces gens à notre époque, dans un imaginaire partagé.

A rechercher le positif enfoui dans le coeur des homme, accablé de cette masse grouillante de nouvelles déprimantes, heure après heure.

Il m'est difficile de faire face à la violence, et de m'imaginer dans la souffrance d'autrui. Comme si mon empathie excessive se voyait obstruée par mon esprit...

Il n'est plus temps de s'évader. Il me faut reconstruire ma vie, et m'occuper de mon "Moi", qui me semblait jusqu'ici, dans une situation alarmante. Je recherche le calme et la sérénité.

Il me faudra bientôt me confronter de nouveau à cette brutalité matérielle qui compose mon existence. Néanmoins je ne veux pas fuir, mais bien m'accrocher, combattre avec sagacité, sans détruire.

 


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http://adulith.cowblog.fr/commentaires-3273182.htmlTue, 05 May 2015 00:10:00 +0200http://adulith.cowblog.fr/anxieuses-elucubrations-ii-4-mai-2015-21-heures-20-3273182.html
http://adulith.cowblog.fr/anxieuses-elucubrations-i-4-mai-2015-3-heures-45-3273177.htmlAnxieuses Elucubrations : I (4 Mai 2015, 3 heures 45)Every semblance of hope in his life
Surrenders to this pain
So I embrace the darkness
Cause it's always there "


  

"Peut-être est-il temps pour moi de renouer avec la pratiqur du blog ?"

Mes pensées actuelles étant fort complexes, j'ai enfin repris goût à l'écriture. En voici un extrait.




Réveil en sueur. J'ai peur.

Mon acouphène me lancine et la fatigue est bien présente.

J'ai conscience de mon environnement, de l'heure et de la date, et fort heureusement, pas de souci apparent en ce qui concerne ma personne.

3h45.

Ce besoin d'écrire est avant tout personnel, car les pensées fusent. Mes angoisses pourraient être liées à des faits bien précis, mais elles sont trop intangibles, difficiles à décrire, je nage dans l'ignorance de mes propres composantes psycho-émotionelles...

Si un jour je sors vainqueur de cette descente aux enfers psychiques, j'aspirerai au bonheur, le mien et celui d'autrui. Encore et toujours plus.

Entre le sommeil et l'éveil, à moitié inconscient, bercé par la musique sur mes oreilles, j'étais pour une fois, ce soir, serein.

Pourquoi, 1h plus tard, sans aucune explication qu'il me soit possible de fournir, mon corps me fait-il défaut ?

  

Sursaut insconscient.
Sueur.
Noir.
Incertitude.

Téléphone, cesse ta musique!
Tentative infructueuse de trouver les boutons de celui-ci. Ah ! Voici l'heure.
En sueur et perdu, une seule pensée me vient :

"Merde !"

  

Pourquoi ? Réveillé par un bruit peut-être ? Cauchemar ? Musique trop joyeuse
(I believe in a thing called love - The Darkness) pour un état affectif trop instable ? Ou autre ... ?

C'est bien cet "autre" possible qui m'effraye. La peur incessante et irationnelle, celle d'avoir peur, et surtout celle de sombrer.

Bercés dans un monde de violences ou l'esprit des hommes est trop occupé à cultiver ses vices, il est parfois dur de s'accrocher.





Weltschmerz (des mots allemands, signifiant Welt - "monde" et Schmerz - "douleur", allemand : ˈvɛltʃmɛɐ̯ts) est un terme [...] dénotant une sorte de sensation ou émotion dont un individu fait l'expérience et qu'il comprend que la réalité physique ne peut satisfaire les demandes de l'esprit. Le terme est également utilisé pour dénoter un sentiment de tristesse lorsqu'un individu pense à toute la misère du monde (comparable à l'empathie). La signification moderne de Weltschmerz dans la langue germanique est la souffrance psychologique causée par la tristesse qui peut survenir lorsqu'un individu réalise que ses propres faiblesses sont causées par la cruauté du monde et par des circonstances (physiques ou sociales)



Voilà pourquoi j'ai peur de vivre dans la Peur. Car c'est alors que l'esprit finit par s'enfermer, car c'est là, dans la faiblesse, que la psychose guette.

C'est impensable! Mes angoisses et leurs symptômes sont liées à une peur de perdre pied. Si encore j'étais dans l'ignorance, et que je ne passais pas mes journées à me dire : "Pourquoi" ?

Ignorance partielle.

Non, à la placce, je pense trop, et mal. Parfois il m'est facile d'identifier des pensées trop liées à des angoisses, mais lorsqu'il s'agit de pensées concernant mon bien-être psychologique, c'est alors le flou total.

Comment puis-je rédiger ce texte, et dans le même temps douter que tout va bien ?
Comment est-il possible de douter de la réalité ? Comme si j'avais cette peur de m'être inventé un monde et que je doutais de l'existence. Ces auteurs explorant les méandres de l'âme, ces poètes au bord de la folie, et plus généralement ces gens affectés de "troubles mentaux". Qu'est-ce qui me différencie d'eux ?

  

Je voudrais dormir. Et continuer d'écrire demain, car ces mots me maintiennent en vie. Mais j'ai peur de m'endormir à nouveau.
Comment puis-je vivre dans la peur de devenir fou ?

Comment régler mes angoisses quand celles-ci ne font qu'augmenter le manque de confiance que j'ai en la psychanalyse/psychothérapie, que j'ai pourtant entamée ?

Une chose est certaine.

Je veux sortir de cet état et retourner à une "vie normale", avec son lot de complications, et d'instants heureux, sans les charges psychologiques qui me pèsent actuellement.

Et je ferai tout pour y arriver !


Now Listening ♪ :   
Open fire - The Darkness
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http://adulith.cowblog.fr/commentaires-3273177.htmlMon, 04 May 2015 22:49:00 +0200http://adulith.cowblog.fr/anxieuses-elucubrations-i-4-mai-2015-3-heures-45-3273177.html
http://adulith.cowblog.fr/lorsque-sous-sa-frenesie-destructrice-la-creation-se-devoile-3220679.htmlLorsque sous Sa Frénésie Destructrice, la création se DévoileForce de l'Âme – Puissance créatrice – Reconstruction.



"Ongoing choices the trials will end
Filter the nonsense and laugh at what's left
Indecision/nonvision what matters taken away

Look at the shell that is you
Empty, fragile, weak
Soon the battle is over
Lost to apathy'"


♠ 

Il est au cœur de cette immense forteresse, un joyau immatériel. Une rareté sublime et unique. Une entité forgée par les fragiles pensées d'humains en proie à d'étranges sentiments. Ce trésor est communément appelé : Amour.

Cet Amour est l'un des plus grands mystère qui se soit présenté à l'humanité. A travers chacun il s'est répandu un jour ou l'autre, sous diverses formes, concepts, approches. Personne ne put jamais en donner une définition plus juste que la sienne propre; quand bien même l'un tenta d'y apporter une théorisation légèrement plus éclairée, accompagnée d'explications purement physiologiques, ses déclinaisons ne cessèrent pas de croître à chaque seconde ou l'Homme ressentait.

Ainsi l'Entité dépend de l'homme, lui-même dépendant de sa création. L'un malmène l'autre. « L'amour nous tue ! C'est un poison ! » dira celui dont le cœur est en peine. « Il faut savoir aimer sans conditions ! » dira celui dont l'esprit se clarifie, mais dont le cœur est en souffrance perpétuel.

Nombreux sont ceux qui se lancèrent à l'assaut de cette grande forteresse intérieure, en quête de compréhension, désireux d'éradiquer cet « Amour » qui ose les malmener. Oh ils y parvinrent! Mais à quel prix? Ce « joyau » magnifique une fois disparu, les conquérants enfin vainqueurs se délectèrent de la victoire. Mais lorsque le bonheur en l'esprit enfin clarifié devient notre compagnon, Il finit alors, de toute sa force créatrice, par reconstruire son compagnon défunt. Voilà l'ex-héros vaincu par l'immortel sentiment... « Brise-moi tant que tu veux » dit l'Amour, tandis qu'il nous empoisonne et nous affecte toujours plus. Nos esprits s'embrument, et à chaque conquête héroïque, l'Amour nous brise toujours plus.

Il faut changer d'approche. Faire face à notre grand compagnon. L'observer. Le réfléchir. Et réagir... Dans cette quête de changement, quelque chose nous frappe. Pourquoi se laisser briser par chacune de nos victoires face à l'Amour? Pourquoi fonder son esprit sur une haine d'autrui, une haine de l'attachement, alors que nous finissons tôt ou tard par croiser à nouveau SA route?

Certes il est simple de penser qu'après avoir piétiné ce joyau empoisonné, une part de la magie s'en est allée, et plus rien alors ne pourrais plus jamais être aussi beau qu'avant. Mais c'est là que les Hommes font fausse route. Il faut trouver la solution ailleurs. Cette « magie » de l'Amour n'existe que pour les esprits innocents, tôt ou tard la confrontation sera douloureuse et, la volatile « magie » s'envolera à jamais. Dès lors, plus personne n'espère, tout le monde imagine d'un œil plus ou moins beau le futur des sentiments, et peu oseront voir le futur amoureux avec émerveillement.

Reconstruire. Reformer. Modifier nos schémas. Cette magie qui s'est envolé, elle vient de nous, c'est nous. A partir de cet instant, il est simple de tout changer. Le bonheur est à portée de main. La réussite amoureuse dépend d'une seule pensée, d'un acharnement pour voir la beauté. Il faut supprimer ce qui nous brise, ce qui nous paraît immonde et désagréable... C'est alors seulement, le sourire aux lèvres, qu'il nous sera possible de défier le grand Joyau de nos âmes. Se tenant dans notre propre forteresse, face à lui, construisant en harmonie, sans se voiler la face, sans le laisser prendre un contrôle malsain: Il faut dicter à son cœur la conduite de nos sentiments. Pour oser espérer le bonheur.

 



Now Listening ♪ : Lost to Apathy - Dark Tranquillity

 

 
 
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http://adulith.cowblog.fr/commentaires-3220679.htmlTue, 11 Dec 2012 19:27:00 +0100http://adulith.cowblog.fr/lorsque-sous-sa-frenesie-destructrice-la-creation-se-devoile-3220679.html
http://adulith.cowblog.fr/chronique-dodecahedron-3217415.html[Chronique] Dodecahedron
  
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Dodecahedron, au cœur du Maelström


Écouter Dodecahedron seul, un casque sur les oreilles, peut s'avérer une expérience plutôt malsaine. Un peu comme vous jeter dans une toile d'araignée; plus vous vous débattrez, plus l'emprise de la toile sera forte. C'est comme se retrouver happé dans un tourbillon gigantesque, attiré vers son point culminant, sans échappatoire.


Dodecahedron, groupe Néerlandais formé en 2006, nous offre donc ici son premier album. Dans la lignée de groupes comme Deathspell Omega ou Blut aus Nord, ce Black Metal plein d'expérimentations ravira tout les amateurs d'expériences sensorielles nouvelles. Dans le Post-Black Metal, il y a nombre de groupes qui s'inspirent des racines cinglantes du genre, pour nous emmener dans des mondes éthérées, poétiques et mélodieux, je pense là à Alcest, Les Discrets... Dodecahedron représente tout l'inverse.


Observons le packaging. Une drôle de forme géométrique, un dodécaèdre dont l'une des faces semble creuse, comme un œil vide, une invitation à plonger dans le vide. Un nom de groupe écrit en lettres simples (si vous écoutez un tant soit peu de Metal, vous savez que la course aux logos illisibles est monnaie courante). Le tout en noir et blanc... Si je m'attarde sur l'aspect graphique et pas seulement musical de l'album, c'est avant tout car il est facile de trouver une évocation première. Un avant-goût de ce que l'on va pouvoir écouter.

Avec cet aspect « carré », ce côté épuré, rigide, l'aspect Noir/Blanc, difficile de s'imaginer de petits papillons volants à travers les champs ensoleillés... Non, la pochette intrigue, et nous invite déjà à plonger dans l'univers de Dodecahedron.


Il est vraiment facile, sans même suivre les paroles, de s'imaginer une chute complète vers les tréfonds abyssaux. L'album le veut ainsi. Dès les premières notes de « Allfather », plusieurs riffs répétitifs et dissonants vous emmènent dans leur tourbillon. Puis la violence d'un Black Metal traditionnel vous frappe, le tout accompagné d'une disharmonie organisée plutôt violente. Dès la première écoute, cette sensation est omniprésente. Les musiciens nous offre une musique carrée, structurée, se basant néanmoins sur la dé-construction de la musique traditionnelle.


La suite de l'album ne se décline pas qu'en pure violence, et c'est là tout l'intérêt. Chaque chanson diffère d'une autre, et par exemple, « Descending Jacob's Ladder » est une musique simple, éthérée (oui, l'impression de voler est là, mais la lourdeur du titre nous donne plus l'impression de se retrouver au cœur d'un océan, perdu), dérangeante. Pas de batterie, pas de guitare, des sons ambiants, une voix claire, des hurlements, puis d'autres cris, étouffés, malsains. Un interlude certes, mais qui aurait certainement manqué à l'album tant il en est une partie inhérente, et vient nous reposer l'esprit avant de reprendre pour la magnifique trilogie « View from Hverfell »...


Je conseille à tout les avides d'expérimentations, d'expériences sensorielles et psychologiques nouvelles, de jeter un œil, mais surtout une oreille attentive à cet album. Si vous êtes sensibles aux dissonances, à la disharmonie, aux voix malsaines et aux univers dérangeants, cet album vous plaira certainement. Une œuvre à écouter seul, allongé, les yeux fermés (lire les paroles ne me semble même pas une bonne approche pour pénétrer cet univers, je crois que votre imagination sera votre plus grand atout), l'esprit ouvert. On ne se lasse pas de cet album. Au contraire, on le découvre au fur et à mesure, s'en imprègne, et celui-ci nous paraît de plus en plus beau, comme si la sur-exposition continue à la dissonance changeait radicalement nos sens et notre sensibilité. Faisant d'une œuvre dissonante l'équivalent pour certains d'une concerto des plus harmonieux.


Peut-être alors, comme moi, imaginerez-vous cette tempête colossal, ce tourbillon dont on ne peut s'échapper, la descente en son cœur, et enfin, l'accès à ce nouveau monde, lorsque, vers la moitié de l'album, plus rien n'existe autour de vous et seul la musique de Dodecahedron vous transporte dans son élan torturé & dissonant...

  


  


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http://adulith.cowblog.fr/commentaires-3217415.htmlFri, 23 Nov 2012 02:29:00 +0100http://adulith.cowblog.fr/chronique-dodecahedron-3217415.html
http://adulith.cowblog.fr/emprise-arachneenne-3217414.htmlEmprise Arachnéenne« Votre vie ne tient qu'à un fil, et ses milliers d'extensions »

  

Voici un texte empli de fautes certaines. Mais je ne tiens pas à le relire. C'est en 10 minutes que j'ai vomi ces pensées sur mon ordinateur, sous l'impulsion d'une réclusion sentimentale. Lira qui désirera. Comprendrons ceux qui veulent, et donneront le sens désiré à ces inepsies peut-être. Peu importe. Et pardonnez mon massacre de la langue Française, après tout, je crois que nous sommes au delà d'une simple considération orthographico-grammaticale.

  

http://adulith.cowblog.fr/images/spiderbyyaminameslind5e0930-copie-1.jpg(Auteur)

 

Drôle d'expression que celle-ci: « Ta vie ne tient qu'à un fil ». Lorsque j'étais encore un jeune enfant, j'expliquais la vie d'une manière bien simple.

« Tu vois, la vie, c'est comme un long fil sur lequel nous marchons. Certains le suivent facilement, se tenant droit, avec grâce. D'autres prennent des déviations, mais finissent par revenir dessus. Et certains tombent. »


Jamais cette idée n'a changé pour moi. Mais mon esprit en maturant s'est complexifié, et ses théories aussi... Pourtant, loin de moi l'idée qu'un jour j'en arrivasse à un tel amas de routes entrecroisées et de chemins sans fond me laissant dans le doute.

  


La vie est une longue route, avec ses milliers de bifurcations, qui à chaque mètre bifurquent à nouveau vers de nouvelles voies. Je suis au centre de ces chemins sans fins. A chacun de mes pas, la vérité me frappe. Je prend conscience.

Chaque pas m'amène inexorablement vers une seule route. Là m'attend la grand contrôleuse, l'arachnée sublime, qui tisse chacune de ces voies et se délécte de la souffrance de chacun de nos malheureux choix. Depuis le début elle m'amène vers elle... Oh oui, j'ai le choix. Devenir artiste, vivre sous un pont, fuir la réalité, écrire, aimer, marcher, tuer, penser. Oui ma route est libre... Mais mon esprit est marqué de chacun de ses astucieux tissage. Que de belles confrontations à l'immonde système que je contemple sous mes yeux... Son tissage n'est pas impartiale pour le tracé de ma route. Non, je ne lui échapperai pas...

Sur ma route, elle me guide. « Ne sois pas timide mon enfant, succombe à tes idées les plus profondes, admire les immondices autour de toi. Viens, regarde ce joli chemin que j'ai crée spécialement pour toi » … Je vais de déceptions en déceptions. Haïssant tel ou tel aspect, mon esprit en garde souvenir. Je change alors de fil, et ma route prend un nouveau chemin. Sur celui-ci, lourd de mes nombreuses expériences, de nouveau stimuli se dévoilent. Et ma route se trace.

Sur la voie de l'incompréhension, du dégoût humain, du recul, du retrait, de la haine d'autrui, de nihilisme, d'une vie sans espoir. Je cherche la moindre once de beauté, mais lorsque je la perçois, la belle Arachnée m'empoisonne, et m'ouvre à nouveau les yeux sur la finalité de la chose, et la stupidité de chaque acte.

Me voici désabusé... Me voici comprenant... Et la voilà, la sublime et radieuse. Attendant qu'enfin je me jette dans sa gueule. Au bout de tout son vil tissage, sa gueule se tend... Elle sait que je ne provoquerai pas ma chute. Elle sait que je continuerai de marcher sur ces routes empoisonnées. Mais elle ne cesse de se nourrir de mon désespoir... Elle fait de moi le misanthrope que j'ai toujours refusé d'être. Aimant, admireux de la beauté fondamentale de l'Homme. Et déçu par tous.

Je parviens à être heureux. Mais à jamais mon esprit est sali de cette noirceur immonde. J'en viens à penser que le suicide de l'un n'est pas une faute si grave. J'en viens à penser que la vie n'a de sens que dans l'expérimentation. J'en viens à penser hors de toutes barrières.

  

N'est-ce pas ironique ?

Sentir que l'apothéose de sa liberté se trouve dans la croyance en rien autre que la vie biologique, la physique, les lois de la création qui ont fait de l'homme une créature capable de se questionner sur le fondement même de son existence, pour finir par en déduire qu'il n'y a que dans la mortalité qu'une vie trouve son sens. Que tout ce qui l'entoure n'est qu'un mirage malsain et destructeur. Qu'enfin même il n'y a d'espoir que si l'on se ment à soi-même.

C'est ainsi que je continue. La mort m'attend. Qu'elle aille se faire foutre. Vie de non-sens. Qu'elle aille se faire foutre. Jouons de la folie, de l'expérimentation sensorielles. Cherchons la beauté. Le mal environnant ? Qu'il aille se faire foutre. Le bonheur ? Mensonge dans la bouche de tous. Vivre un instant de folie, qu'il soit dans l'ivresse, dans la sexualité, la lecture, l'enrichissement culturel, la violence, voilà la seule source de vie.

Le sens de la vie ne se trouve qu'au fond de chacun. Mon sens de la vie me dirige inexorablement vers la mort ; à qui je fais un grand doigt d'honneur, et rend un hommage magnifique. Sans elle je n'aurai pas le courage de vivre. Sans elle, ces écrits n'existeraient surement pas...  

  

Now Listening ♪ : Les Discrets - Linceul d'hiver

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http://adulith.cowblog.fr/commentaires-3217414.htmlFri, 23 Nov 2012 01:12:00 +0100http://adulith.cowblog.fr/emprise-arachneenne-3217414.html
http://adulith.cowblog.fr/au-coeur-du-maelstrom-3171522.htmlAu coeur du Maelström"Dans l'ombre, gisait insolente,
entourée d'une moiteur decadente,
l'arôme austère de ma confusion.
Peinte sur une toile ton sur ton,
La folie me pousse dans un coin.
Je me dois d'affronter mon destin,
C'est la tête prise dans un étau
qu'elle me fera avaler chacun de mes mots." 


 

 C'est une tempête infernale qui en l'Homme déferle.

  

Les Sentiments, telles de puissantes entités machiavéliques, s'emparent de chacun.

Les plus faibles se voient dévorés.
Les instables, rongées par celles-ci, s'enfonceront dans les méandres de la folie.
Les plus clairvoyant les observeront avec recul, tentant de les contrôler.
Tandis que les autres victimes ne feront que les fuir tout au long de leur vie.

Le monde humain n'est plus celui de la sentimentalité. Un retour à la bestialité s'est imposé.
Pourtant ils persistent.

Nous guidant vers les abysses, lentement.

Et dans leur fourberie, l'incompréhension nous guette; Un même Sentiment nous mène parfois à la colère, parfois à la joie.

 

Mais au coeur même du Maelström, lorsqu'enfin nous sommes capables de les percevoir, les distinguer, les isoler; l'horrible vérité se dresse devant nous.

 

Il est là, sur son trône, glorieux, majestueux, sublime...

L'Ego se dresse face à l'Homme, Son propre reflet, sa propre personne.

Il est le maître. Il possède. Il règne.
Les émotions sont ses jouets, les sentiments ses plus fidèles vassaux.
Il est le grand manipulateur.

"Je Veux", affirme t-il. Objet, Pensée, Âme. Sans distinction.
Et si dans sa folie, l'Homme ose contredire son Ego, sa perte est assurée,

Le Maelström s'épaissit, et les entrailles du pauvre humain se voient disparaître dans cette angoissante boule inconsistante  de sentiments.

...
..
.

L'Homme sombre. 

 


A moins de s'imposer. Face à son égoïsme déclarer :

"Non"

.

C'est là la plus lourde décision pour les esclaves de leur propre être.
Se lever, et sachant que les répercussions seront lourdes, se battre.
Se battre contre soi-même.
Pour nous, afin de profiter du monde.
Pour autrui, afin de leur laisser leur liberté, leur beauté.

Le monde n'est pas le plus beau entre nos mains, c'est libre qu'il nous offre toute sa beauté.
Il est du devoir de celui qui souffre, de s'échapper du Maelström, vers les cieux.

Et d'admirer enfin le monde d'un oeil différent.
Plus serein.
Libre.

Magnifique.

 

"Déporté malgré moi vers la véhémence,
la déchéance et l'indifférence,
Jusqu'au tréfonds de ce monde ci-bas,
me voilà entraîné dans les bras de mon trépas." 



Now Listening ♪ : Obscurcis Romancia - In Memoriam]]>
http://adulith.cowblog.fr/commentaires-3171522.htmlSun, 04 Mar 2012 11:21:00 +0100http://adulith.cowblog.fr/au-coeur-du-maelstrom-3171522.html
http://adulith.cowblog.fr/agalloch-our-fortress-is-burning-3083472.htmlAgalloch - Our Fortress is Burning

Trouvez-vous un Bon casque.
Des enceintes avec un son parfait.
Tout ce que vous voulez, mais qui donne un son profond.

Installez-vous dans un endroit calme.
Reposez-vous.
Profitez.

Simplicité.
Profondeur.
Beauté.

Cette musique est Sublime.







The god of man is a failure
Our fortress is burning against the grain of the shattered sky
Charred birds escape from the ruins and return as cascading blood
Dying bloodbirds pooling, feeding the flood
The god of man is a failure
And all of our shadows are ashes against the grain






Cette musique est en deux parties comme vous pouvez le voir. Il faut lire les deux à la suite. Il existe une troisième partie, mais à ne pas mettre entre toutes les mains. Trop peu de gens sauront apprécier cette partie expérimentale.

Le Metal est tout de même si Beau parfois.
Pas besoin de connaître 50 gammes, d'avoir une technique plus impressive que tel ou tel guitariste. La musique ce n'est pas ça, et ceux qui ont cette vision du Metal uniquement sont bien pauvres. Ils passeront à côté de choses profondes, bien que pauvres en "Technique" ... Bref ~

~ Appréciez ~

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http://adulith.cowblog.fr/commentaires-3083472.htmlWed, 02 Feb 2011 13:01:00 +0100http://adulith.cowblog.fr/agalloch-our-fortress-is-burning-3083472.html
http://adulith.cowblog.fr/une-ode-a-la-misanthropie-3053981.html« Une Ode à la Misanthropie » « Douce Nature, Profonde désillusion, Ode à la Misanthropie »

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(Picture Unrelated, because, I mean, It's fuckin' me !)

L'incompréhension suis les hommes toute leur vie, à plus ou moins grande échelle, et d'ailleurs, beaucoup ne s'essayeront même pas à poser un pied sur la première marche. Des tas de chairs, allant et venant, avançant sans savoir pourquoi, ne se rendant même pas compte de ce qu'ils sont, cherchant la puissance, le pouvoir et l'argent, alors même qu'en eux ils possèdent bien plus que tout cela, et que le monde gravite déjà autour d'eux.

Et lorsque, par chance, un esprit s'éveille à la compréhension, ou du moins s'y essaye, très rapidement il se trouve confronté à une infinités de réflexions pour chaque notion qu'il cherche à appréhender. Et ne s'en lassera pas… Mais, qui tente de comprendre, s'éveille aussi à la solitude.

L'enfant né seul, homme et donc libre, puis à la rencontre d'autrui, se questionne, comprend, et retourne à la solitude… d'une autre manière. Voilà ce que va illustrer la suivante histoire.

~ 1 ~

En ce matin d'hiver, un jeune garçon contemple le monde. Assis sur une pierre, à l'orée de la forêt, il observe la nature. Caché sous un arbre, emmitouflé, roulé dans une couverture, il admire le spectacle. Tout est silence, sérénité, la vie suit son cours sans que rien ne vienne troubler son équilibre. Seul le bruit du ruisseau à ses pieds, presque étouffé par la glace, fait entendre sa voix. La neige elle, légère et paresseuse, ne dit mot, tout comme le vent, absent aujourd'hui.
Dans ce décor presque immobile, imperturbable, quelques animaux se baladent. De petites fourmis tentent de boucher l'entrée de leur palais, afin d'y préserver la chaleur, quelques araignées attendent, immobiles, qu'enfin soit pris au piège le solitaire moustique qui les narguent depuis des heures. Un oiseau, derrière le ruisseau se pose. Pelage jaune et crête bleu, il cherche en vain un insecte pour se remplir l'estomac. Pas de chance pour lui, celui qui narguait les dames Arachnées s'est fait rouler, l'acide à présent coule en lui.

Et l'enfant voit ce qui se passe sous ses yeux, le temps avance, il n'y peux rien, la nature change, parcequ'elle en a ainsi decidé. Mais, être passif ne peux lui convenir, il se sent d'humeur à agir, à faire bouger ce petit monde. C'est donc de sa petite main innocente qu'il s'empare de la pierre la plus poche, pour la lancer au fond du ruisseau. Plouf! Une déflagration, l'eau se trouble, puis, retrouve son calme, et au fond, la pierre git. A présent immobile, elle vivra sa vie au fond de l'eau, à moins qu'un courant plus fort ne l'emporte, ce qui semble bien improbable.

Mais, le petit homme ne semble pas se réjouir d'un tel sort pour cette pierre. Il se sent étrangement coupable.

« C'est de ma faute, c'est moi qui ai mis cette pierre là … »

~ 2 ~

Sa voix résonna dans la forêt, provoquant l'agitation de quelques oisillons en phase migratoire. Il était troublé. D'un simple lancer de pierre, un tas de questions lui vinrent rapidement à l'esprit.

« Les animaux, eux, il ne lancent pas de cailloux comme ça, ils marchent dessus et les font tomber, par erreur, ou alors, ils le poussent pour faire des barrage, ou alors pour quelque chose… Moi, j'ai fait ça… Pourquoi? J'en avais envie… »

Rare sont les êtres qui se rendent compte de leur possibilités, du fait qu'ils soient conscient. Encore plus rares sont ceux qui le découvrent étant enfant. En l'occurrence, le gamin avait beau s'en rendre compte, son jeune âge ne lui permettait pas de l'expliquer avec assurance. Ainsi il se recroquevilla, le menton posé sur ses genoux, les yeux fixant la pierre, et les bras enlaçant ses jambes.

« Je suis diffèrent de tout ces beaux animaux, ils me rendent joyeux, mais… J'ai l'impression que ce sont des robots. Ils ne font jamais autre chose que manger, dormir, ou faire ce que chaque espèce doit faire. Les castors font des barrages, les araignées font des toiles, les scarabées poussent de petites boulettes. C'est simple et beau, mais ils doivent tellement s'ennuyer ! Quoi que, il n'en ont pas l'air… Je n'y comprend rien ! J'ai l'impression d'être le seul à me poser des questions dans cette forêt ! »

Son regard se tourna vers ses pieds, il avait un peu froid et son corps tremblait. La neige tombait un peu plus fort et le vent soufflait doucement. Et bientôt, s'il ne bougeait pas, il finirait en boule de neige. Tentant de se réchauffer sous sa couverture devenue blanche, il se frotta les mains et souffla dessus. D'autres questions lui parcouraient l'esprit. Ce corps qui était le sien, comment se faisait-il qu'il puisse tout faire. Grâce à ses pieds et à l'équilibre, il pouvait marcher debout, sans tomber. Il pouvait parler grâce à ce qu'il y avait dans sa gorge, voilà ce que lui avaient appris son professeur. Et ses mains qu'il tentait de réchauffer, pourquoi lui faisaient t-elles tant de mal? Pourquoi, alors qu'il faisait froid, avait-il l'impression de se brûler? On appelle ça les sensations se dit-il; Sentir, toucher, voir, entendre, goûter… Il leva la tête et observa les petits poissons qui tentaient tant bien que mal de remonter la rivière.

« Mais les animaux eux aussi ont des sensations, à plus ou moins haut degré par rapport à nous, et justement parfois, il voient, sentent, ou entendent mieux. Qu'à l'homme de si spéciale… On peut penser… on fait un peu ce qu'on veut… on fabrique plein de choses que les animaux n'ont pas, des choses qui ne nous servent même pas en fait… On est… Libre? »

Qu'il était difficile d'entrevoir cette notion de liberté pour quelqu'un qui ne savait encore même pas que dans quelques années il devrait avancer seul, comme il le veut. Pourtant, cet enfant avait déjà fait un pas phénoménale dans l'échelle de la compréhension, et déjà, il était conscient de sa totale liberté, que lui offrait son corps et son esprit. Il était homme, et il surpassait les autres êtres vivants. Tout cela lui semblait si magique. Il avait l'impression d'être dans une autre dimension, et la réalité lui semblait déjà bien loin… Cela ne le gênait pas, et il continua de s'enfoncer dans les méandres de la réflexion.

« Je suis dans un monde ou il n'y as pas de limites en fin de compte, je peux rêver ce que je veux, penser ce que je veux. Si cela se trouve, je peux même contrôler ce que je veux. J'ai imaginé des milliers d'histoires avec des pirates, des magiciens, des héros. Pourtant, les animaux normaux peuvent le faire aussi dans leur rêve, seulement, comme il ne savent pas qui ils sont, ça ne leur donne pas envie de se poser des questions… Jamais je n'aurai imaginé pouvoir me rendre compte de ça. L'homme c'est super en fait, on peut TOUT faire, et vivre même en regardant pendant des heures un super décor, parce que l'on peux y trouver toutes sortes de choses, penser à pleins de trucs et tout ça. On peux inventer des centaines de choses, contrôler le monde… Peut-ètre d'ailleurs que c'est moi qui contrôle le monde, je sais que je suis là, parce que c'est moi qui le pense, mais quand j'apprend des trucs, c'est aussi par moi que ça passe, tout ce que j'entend, tout ce que je vois, c'est peut-ètre moi qui l'invente. Je suis peut-être plus sur d'exister que tout ça autour de moi… »

L'enfant avait abordé Descartes et sa théorie du Cogito, sans même l'avoir étudié, et sans pouvoir d'ailleurs l'expliquer avec de bons mots. Mais la pensée lui avait traversé l'esprit, et à présent, plus rien ne pouvait le sortir de son intense méditation. Ou du moins, rien de Naturel.

« ADRIEN !! »

~ 3 ~

Horrible voix s'il en est. Celle de la mère qui hurle sur son enfant, disparu depuis des heures. Adrien se leva, laissa sa couverture et couru vers la voix qui l'appellait, sans même se poser plus de questions. Arrivé à destination, il eut droit à un sermon de plusieurs heures, un souper bien fade par rapport aux sensations de la journée, et à une nuit ou il trouva difficilement le sommeil.

Le lendemain, l'école l'appelait, et il dût se lever sans poser de questions, partir à la rencontre de ses camarades et professeurs…

Quelle désagréable journée ce fut. Il resta longtemps seul, à se poser sans cesse questions sur questions, et à tenter d'y répondre lui-même; L'homme est merveilleux, l'homme est magnifique. Malheureusement, toutes ses pensées ne correspondaient absolument pas avec le spectacle qu'il avait sous les yeux. Il voyait ses jeunes compagnons de classe se chamailler, courir et hurler, manger leur goûter. Ils faisaient n'importe quoi, mais ils ne comprenaient pas. Lui, était le seul à s'en rendre compte, et cela l'attristait. Ses professeurs ne lui furent pas non plus d'un grand secours, c'était des gens bien, ils nous apprennent plein des choses, mais certains donnent l'impression de ne pas aimer leur vie…

Il n'aimait pas la sienne non plus à vrai dire. Il était seul, personne ne le comprenait. On l'aimait bien oui, mais ce n'était qu'une question d'attrait physique, ou alors d'aisance sociale. Il se débrouillait toujours pour s'attirer les bonnes grâces des gens. Mais il les détestait, tous des idiots qui ne parlaient que des gens à la télé, ou des choses qu'il entendaient, tous avec les mêmes idées et les mêmes modèles….

Une masse de potentiel gâché…

~ 4 ~

Puis les années passèrent. Adrien grandit, se cultiva évolua toujours plus. Jusqu'à aujourd'hui. En plus de son dégout pour les hommes de la société, il eut une enfance légèrement mouvementée. Et, bien qu'en marge de la société, il choisit de l'étudier pour mieux la comprendre. Si il est une chose qu'Adrien aime, c'est bien l'homme. L'homme en son fondement, l'homme dans ses possibilités, l'homme dans sa propre beauté, et celle qu'il lui est possible d'admirer. Il aime aussi les mots, même si, comme vous pouvez le remarquer, lorsque trop d'idées lui viennent à l'esprit, tout devient fouillis, difficile à saisir, et il espère fortement que vous ne lui en voudrez pas, si déjà vous avez eu le courage de lire jusqu'ici. La philosophie l'intéresse fortement, mais elle reste une recherche de la vérité constante, et personnelle, pas quelque chose qu'il désirerait étudier académiquement.

Il étudiera la psychologie, science de l'esprit humain, durant, cinq, ou peut-être neuf années. Car il en est certain, rien d'autre ne lui aurait convenu aussi bien qu'étudier ce qu'il cherche à comprendre depuis tant d'années.

Mais il n'en reste pas moins un philanthrope solitaire, un heureux, libre et généreux être, qui pourtant hais vivement cette masse grouillante d'hommes-pantins de cette société actuelle.



Now Listening  : X-fusion - Last Breath

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http://adulith.cowblog.fr/commentaires-3053981.htmlSat, 30 Oct 2010 02:57:00 +0200http://adulith.cowblog.fr/une-ode-a-la-misanthropie-3053981.html
http://adulith.cowblog.fr/democratisez-vos-esprits-3053980.htmlDémocratisez vos esprits… ♤

..Mais offrez-moi les pleins droits sur le mien, car enfin je ne cautionne pas l'esprit commun.

( Deviantart : Iselen )
http://adulith.cowblog.fr/images/HateYouToday.jpg  
 

J'avais écrit de nombreuses lignes à propos de l'Amour unique, cet amour qui n'existe pas, parlé du bonheur, et de tout cela… Mais en me relisant, c'est une toute autre réflexion qui m'est venue en tête. Jamais personne ne le comprendrais… Rares seraient ces personnes. J'essayais de m'adresser à ceux qui tentent en vain de « connaître l'Amour », je voulais les traiter d'idiots car ils avançaient déjà sur de mauvaises bases. Mais je me suis rendu compte de mon erreur. Je tentais déjà de raisonner ceux qui se laissent raisonner par leur précepteur : Le Système…

C
e système que sans cesse je remet en cause. Non pas une quelconque démocratie, monarchie ou un parti de droite ou de gauche, mais ce « Système » humain établi par l'homme moderne, ces habitudes, ces gestes, ces pensées communes, qui n'appartiennent à aucun. Un ramassis de condensé d'hommes… Un système dont très peu parviennent à se sortir, au moins spirituellement… Dés lors que cette étape est passée, il vous faut voir loin au dessus de vous, vous rendre compte de ce qu'est l'homme, admirer le monde, les choses qui vous entourent. Et ça trop peu le voient…

U
ne fois de plus je suis déçu par « L'homo Consommance » (Cette expression n'est pas de moi)… Car je sens et je vois ce dont l'Humain est capable, j'en aperçois les bribes en de nombreux endroits, mais cette idiotie commune me revient sans cesse au visage.

J'emmerde les idiots condescendants, j'emmerde le SMS, j'emmerde les kikoolol, j'emmerde la mode, j'emmerde les beaufs, j'emmerde les poufs, j'emmerde le monde…

Et j'embrasse l'Homme & la Femme dans toute la beauté dont ils sont capables…

Une fois de plus j'écris quelque chose de peu construit, très mal pensé. D'une réflexion sur l'amour, que j'ai tenté de faire ouverte au monde, j'en suis venu à cette colère recurrente. Je ne me suis prouvé qu'une chose à nouveau. Inutile de me pencher vers ce monde qui ne m'appartient pas, je m'enferme dans le mien, et j'avance comme toujours. C'est dans cette solitude de l'esprit que je trouve mon bonheur ~

(Cet Article vient de mon ancien blog)

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Now Listening ♪ : Licht am Ende unserer Welt - Industriegebiet vs Ellipse

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